L'écriture inclusive
Qu'est ce que l'écriture inclusive ?
"Le masculin l'emporte sur le féminin."
A-t-on vraiment envie de soutenir ça ?
Définition écriture inclusive :
Ensemble d'attentions graphiques et syntaxiques permettant d'assurer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes ( in Manuel d’écriture inclusive, 2016)
Cette pratique s’appuie sur deux convictions :
1 - Changer les mentalités est nécessaire pour faire progresser l’égalité.
2 - Pour y arriver, il faut agir sur ce par quoi elles se construisent : le langage.
Elle est un levier pour faire progresser l’égalité femmes-hommes et pour faire évoluer les représentations.
L’écriture inclusive -appelée aussi langage épicène, langage neutre, langage dit « non sexiste » ou « dégenré »- repose sur 3 grands principes :
Les fonctions, métiers, statuts sont accordés les genres des personnes
Le masculin ne l’emporte plus sur le féminin mais inclut tous les genres au singulier comme au pluriel
Les termes universels sont privilégiés
En pratique, comment faire ?
Dans notre langue française, l’écriture inclusive prend plusieurs formes :
La féminisation des noms de fonction : un auteur ou une autrice, un agent ou une agente
Le changement des expressions courantes pour une version plus neutre comme « droits humains » ou « droit de l’Humain » à la place de « droits de l’Homme »
La création de pronoms qui mixent les genres féminin et masculin comme par exemple « Toustes », contraction de tous et de toutes
Le rajout de caractères pour être plus inclusif avec au choix le point médian (ou du milieu), le tiret ou l’apostrophe : lecteur·rice, lecteur.ice, lecteur’ice, lecteur-ice
La double flexion : les camionneurs et les camionneuses, elles et ils partent en vacances (dans l’ordre alphabétique), les femmes et les hommes se réunissent…
L’épicène, c’est-à-dire employer des tournures qui ne demandent pas de genre : être membre du groupe, l’équipe en place…
Comme vous avez pu le voir sur ce site ou dans nos documents, nous utilisons le point médian (alt+0183) et nous utilisons les pronoms suivants :
– pour celles et ceux deviennent celleux
– pour elles et eux deviennent elleux
– pour il ou/et elle deviennent iel
– pour ils ou/et elles deviennent iels
Pour plus d'information, le guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe du Haut Conseil à l'égalité ou cette vidéo.